Accompagnement des personnes en fin de vie

Accompagnement des personnes en fin de vie

Ce n’est jamais facile d’apprendre qu’une personne ne peut plus être soignée. Qu’il s’agisse d’une maladie incurable ou d’une vieillesse très avancée, arrive un moment où la personne et ses proches doivent accepter les faits. Lorsque le médecin annonce que tous les traitements possibles sont inefficaces, on parle de fin de vie d’un patient. C’est normal d’être choqué mais rapidement, il faut penser aux démarches à suivre, notamment l’organisation des derniers jours ou mois de vie du patient. Qu’il s’agisse d’une personne âgée ou plus jeune, une maladie qui ne peut plus être soignée peut handicaper un patient. Ainsi, outre l’appui émotionnel, certains agencements doivent être entrepris dans la demeure du malade.

L’aménagement de la maison

La personne victime d’une grave maladie peut éprouver certaines difficultés à effectuer les activités du quotidien. Qu’il s’agisse de se préparer à manger, de prendre son bain ou même de se déplacer dans la maison, ces actions de tous les jours deviennent de véritables périples. Pour faciliter ces activités, il convient de procéder à certains aménagements, notamment pour les escaliers et la salle de bain. En ce qui concerne les escaliers, il est conseillé de mettre toutes les commodités à l’étage où se trouve le patient. Ainsi, il n’aura pas à faire des va-et-vient fatigants entre 2 étages. Pour ce qui est des équipements pour la salle de bain, l’installation de barres d’appui permettent aux patients de se déplacer facilement dans cette pièce. Les sièges de bains aident aussi les personnes âgées et les malades à se laver plus aisément.

Les autres options d’accompagnement

Il arrive que la maison du patient ne soit pas adaptée pour les aménagements de sécurité. Il se peut aussi qu’il ne souhaite pas passer sa fin de vie seul chez lui. Heureusement, d’autres solutions s’offrent à lui. Il y a par exemple l’admission à l’hôpital ou en EHPAD. Dans les 2 cas, des personnes qualifiées et compétentes peuvent prendre en charge les soins palliatifs. A noter que les soins palliatifs consistent à apaiser les douleurs ressenties par le malade incurable. Ici, il ne s’agit plus de recherche de guérison étant donné que l’équipe médicale a constaté l’inefficacité de tous les soins proposés. L’objectif principal est d’aider les malades à mieux vivre leurs derniers instants.

Le soutien aux proches

La personne malade est certes celle qui est au centre de toutes les attentions mais il ne faut pas oublier que les proches aussi sont affectés. Ainsi, les proches du patient doivent aussi être soutenus, notamment ceux qui sont au chevet de la personne concernée. Outre la tristesse et les pensées noires qui envahissent leurs esprits, les proches du patient éprouvent aussi de la fatigue physique et de la nervosité. De ce fait, il est important que les proches puissent compter sur une tierce personne pour les soutenir moralement et physiquement. Dans le cas contraire, ils risquent d’être surmenés et de tomber malades à leur tour.

À propos de l’auteur

cis administrator

Prévues par la loi « Handicap » du 11 février 2005, les maisons départementales du handicap (MDPH) doivent offrir « aux personnes handicapées un accès unifié à l’information et à l’orientation, destiné à faciliter leurs démarches et la concrétisation de leurs droits ». (Site non officiel de la MDPH)